Sans aller à l’école, je suis devenu mangaka

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Sans aller à l’école, je suis devenu mangaka
de Syoichi Tanazono

L’ auteur, Syoichi Tanazono, a choisi de nous livrer un récit semi-autobiographique empreint d’un regard sur une faiblesse passée qu’on ne parvient pas à expliquer, et qui a semblé gâcher sa jeunesse, son enfance.
Il tente de montrer que ceux qui sont déscolarisés le sont souvent contre leur volonté, enfermés chez eux alors qu’ils préféreraient être dans la cour de récréation avec les autres élèves.
Entre les cours à domicile et les tentatives psychologiques, le jeune Masatomo s’est surtout livré à son unique passion : les mangas.

Syoichi Tanazono s’incarne en Masatomo Tanahashi, un jeune garçon qui va développer une phobie scolaire en première année d’école primaire, suite à une gifle particulièrement violente et totalement injustifiée donnée par son trop colérique professeur.

Dès lors, la spirale infernale commence pour Masatomo, qui n’ose plus retourner à l’école : peur de l’école, peur du regard des autres, des rumeurs, incapacité à sortir de chez lui, difficultés d’intégration…

Tous les ans, il va essayer, réessayer de retrouver une scolarité « classique », mais malgré ses efforts, les efforts de ses parents, mais aussi de nombreux professeurs et pédagogues, il n’arrivera jamais à franchir ses peurs, à dépasser ses cauchemars.

Comme d’autres élèves déscolarisés, il va devoir se résoudre à étudier en cours particuliers.

Au milieu de ses angoisses, le manga lui apporte de véritables bouffées d’oxygène ; le dessin et la lecture des mangas sont les deux activités qui le passionnent le plus, et qui vont lui procurer un refuge, un but.

Aux éditions Akata